Miroir Snecma Atar 9C

A la fin de la seconde Guerre Mondiale, l’industrie aéronautique française met au point des prototypes capables de performances de plus en plus élevées. Du premier vol d’un ATAR 101 sur avion monomoteur en 1951 aux derniers essais de l’ATAR 9K50 des Mirage F1 au début des années 1970, la SNECMA va sans cesse développer et améliorer sa famille de turboréacteur.
Le succès des Mirage pendant près d’un demi-siècle est dû en partie à la grande fiabilité et à la confiance que les ATAR procuraient à leurs utilisateurs.

Ce stator est en acier Inconel, alliage conçu pour résister à de très hautes températures. Une des particularités de cette pièce est la conception de ses aubes. En effet, celles-ci sont creuses et sont refroidies par la circulation d’un flux d’air froid à l’intérieur même de leur structure. Ce modèle vient d’un réacteur ATAR 9C qui propulsait les Mirage III.